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Le coin de Joseph Amoros voir son magnifique blog
Le coin de Christiane Asencio / Ruiz
Le Coin d'Etiennette Scotto di Vettimo
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Le coin de Joseph Amoros voir son magnifique blog
A Mers- El- Kébir
Les jours sont courts
Et les nuits longues
Quand il pleut dans nos rêves,
Et que le ciel est gris...
Il n'est qu'un seul rivage
Que nous n'oublierons pas,
Ce village où nous sommes nés,
Aux sublimes images
Et baigné de soleil
Aux nuits de myriades d'étoiles
Que le vent de l'oubli
Nous a pris pour toujours...
Le temps a balayé
Les rues de ce village
Où depuis bien longtemps
Mon pas s'est arrêté,
Mais les élans du coeur
Sont longs à la détente,
Et mon âme poète
La suit dans mes chansons...
Dans la douceur du soir,
Une tendre émotion
De souvenirs d'antan,
Des vagues chantent dans ma tête
Une magnifique symphonie...
J'écoute la mélodie d'automne
Devant l'océan infini
Où je m'éveille et désespère
D'un jour qui ne vient pas
Ressusciter l'aurore
De ce lointain pays
Qui ne me connaît plus,
Et me laisse tout seul
Perdu dans le silence...
Le jardin de mes jours heureux,
Juste derrière l'église
Si plein de joies ensoleillées
qui chantait toujours le printemps,
N'existe plus aujourd'hui...
Ce village où nous sommes nés
_Mes amis d'hier et d'aujourd'hui_
Etait bien le plus beau du monde !
Comme cette étoile filante
Que je regarde dans le ciel... !
Joseph AMOROS
23 mai 2014
Avec une pensée affectueuse
A tous les Kébiriens
Le coin de Christiane Asencio / Ruiz
LE CHAUDRON
De cela, il y a fort longtemps.
Ne vous méprenez pas, pour autant :
Ce n'était point du temps de la Gaule d'antan,
Ni de celle d'Astérix et pourtant,
Il s'agit bien là de l'histoire d'un chaudron.
La France s'étendait, en un certain temps,
Jusqu'en Afrique du Nord, précisément ;
Les nouait la mer bleue, comme un ruban.
Ourlé de sable blond, ce ruban ondulant,
Dans l'une de ses boucles abritait savamment,
Un petit village et ses quelques âmes de croyants.
Mais un jour, des signatures sur des traités nous ignorant,
Chassèrent femmes, hommes et enfants
Venus vers leur mère patrie qui ne leur ouvrit pas toujours ses jupons.
Le temps passait, chacun se refaisant ou, du moins, essayant.
Vint le jour ou quelqu'un de bien pensant
S'écria, je crois, "par Toutatis, en avant !".
Les temps étaient modernes, maintenant.
Il prit un gros chaudron, bien sûr, virtuellement,
Y mit, jour après jour, spaghettis, grains d'aros et leur safran,
Graine de couscous et, de là-bas, les autres communautés, pour ingrédients,
Tant et si bien qu'au fil du temps,
Le chaudron n'est jamais assez grand.
Au gré des intervenants peu à peu recréant
Une rue, le boulevard, un souvenir, un moment,
L'heure bascule d'émotions en récréations.
Et c'est ainsi qu'un petit village et ses quelques habitants
Résistent encore aujourd'hui à l'histoire et au vent.
RETRAITE EN CALANQUE
Sous le ciel étoilé,
la mer, avait, couleur de nuit , et la lune s’y mirait
de son écharpe blanche, le sable l’emmitouflait,
tel, un nobliau en habit de soirée.
Au large, un lamparo, tous pharillons allumés,
Dansait au rythme des flots à peine agités
Comme un patineur sur la piste, et,
Par le halo de lumière, accroché
Sous les lampions, on imaginait,
sur la légère écume des vagues, soulevées,
Comme, des feux follets,
Ou des feux de Bengale, qui scintillaient
De la véranda, l’homme blotti, contemplait
ce tableau, chaque soir esquissé,
mais toujours inachevé
à peine troublé par le chuintement léger,
de l’onde venant mourir sur la petite plage de galets
La quiétude du moment l’enchantait
et de plaisir, le faisait frissonner.
Heureux enfin d’avoir trouve son home de paix.
Plus de grandes courses en mer sur des cargos mités
Il jouissait maintenant, d’un repos bien mérité.
L. RUIS
REMEDE
Quand le moral est au plus bas,
Que la mélancolie me gagne,
Je fais un retour intérieur,
me réfugie, auprès de mon mat de cocagne
et dans mon jardin de fleurs.
Pour m’y ressourcer
Chacun, Possède en son cœur.
Un mat de cocagne
Où toutes les belles choses de la vie sont suspendues.
Un jardin de fleurs
Que l’on enrichi de son vécu
Et Que l’on protège avec hargne,
Tel un coffre .. des pilleurs.
La sérénité revenue,
Je repars en quête de mon graal
Qui se nomme tout simplement ‘’’’ bonheur ‘’’
Pour y amener quelques plus
Et , pour que l’existence devienne un bal
Et me ravisse le cœur
L. RUIS
CARTES POSTALES ( de L. RUIS )
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< TOSCANE >
Le soleil se couchait à l’horizon, embrasant le ciel d’un camaïeu de
rouge ,et d’orange vifs.
Sur la plaine, une brise légère chevauchait les blés mûrs en un long
Mouvement, ondoyant.
Le soir tombait silencieusement, engourdissant furtivement la volonté
des hommes jusqu’à l’aurore prochaine.
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< CALANQUES > ( de L. RUIS )
De la véranda, écrasée de soleil, on entendait le léger ressac des vagues sur le sable cristallin de la petite plage .
Au loin, un sea liner , soulignait d’un trait continu, le bleus céleste et marin qui se confondaient
Un albatros planait, son plumage blanc, brillant au soleil.
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< QUIETUDE > ( de L. RUIS )
La maisonnée, plongée dans la pénombre, était comme endormie
Mère --grand , filait en silence sa quenouille près de la fenêtre.
Grand-père, dans le vieux fauteuil près de la cheminée, tirait sur sa bouffarde , en lisant son journal.
Le vieil épagneul, dormait, le museau posé sur les charentaises de son maître.
Le temps fuyait lentement au rythme discret du balancement de la vieille comtoise.
Je ne me voyais pas
( A l’encontre de Mr. AZNAVOUR )
A dix neuf ans, j’ai quitté ma province
Ne sachant pas, ce que serait ma vie,
Le cœur très lourd, et le bagage mince
J’étais perdu loin de mon paradis
La grande muette, m’ayant longtemps omis,
Les galères et les péripéties
Ont eu raison de mes économies
Je ne me voyais pas en haut de l’affiche.
Mais , de désespoir, ma vie , partir en friche.
l’incorporation, et plus tard la libération.
Le complet bleu, j’ai pu me l’offrir
Quand la chance eut décidé de me sourire,
Reconnaissances et promotions
Ont contribué à m’en sortir
Je ne serais jamais, en haut de l’affiche,
Qu’importe ! et je n’en ai que fiche.
Aussi, je pense aujourd’hui avoir réussi ma vie
Profession et famille, tout cela sans triche.
Dans ma nouvelle province, j’ai développé
De nouvelles racines et de nouvelles amitiés
Qui se mélangent aux anciennes
Et qui resterons en moi , à jamais ancrées
Ainsi que les plus belles images
Celles de mon cher village ‘’’ KEBIR ‘’’
L RUIS
HOMMAGE AUX UNIONS CINQUANTENAIRES
DU CHEMIN A LA VOIE ROYALE
NU,, EST LE CHEMIN DE LA VIE.
CELUI , QU’ENSEMBLE AVIEZ CHOISI,
C’EST MAIN DANS LA MAIN , QUE VOUS L’AVEZ FLEURI,
DEPUIS LE JOUR , OU VOUS VOUS DITES : « OUI . «
VOUS L’AVIEZ SOUHAITE RECTILIGNE,
ET , LES VICISSITUDES DE LA VIE, PARFOIS MALIGNES,
ET , NOUEUSES, TEL LE CEP DE VIGNE,
NE VOUS ONT DEVIE, DE CETTE DOITE LIGNE.
DANS LE RETRO, POSEZ VOS VUES.
CONTEMPLEZ ,LE CHAMP DE FLEURS ,
QUE VOUS AVEZ SEME , LE LONG DU CHEMIN PARCOURU
ET, QUI SOULIGNE D’UN ARC EN CIEL, VOTRE BONHEUR.
CETTE VOIE , QUI , DEVANT VOUS, S’OUVRE AUJOURD’HUI,
N’EST QUE PLAISIR , ET VOTRE SOLEIL EST AU ZENITH
CETTE VOIE ROYALE , SE NOMME « … REUSSITE … ».
L.R
Le Coin d'Etiennette Scotto di Vettimo
Un mariage à la Marsa
Les cloches de l'église sonnaient
Marie Matzone avait demandé
Fidjami qui se marie ?
C'est la Figuette avec Quiquette
Tout le village était en fête
Pizzamerde avait chaussé
Ce jour là ses plus beaux souliers
La Cadjeretta et la Caca
Avaient sorti leur robe de fiesta
Sipiano les accompagnait
La Pépa trainait la Tchancla
Quel mal elle avait pour avancer
Doucement elle murmurait
Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ?
Babalone faisait les Beaux yeux
à la Reina et à la Tomatera
L'office avait commencé
La Tchitcharet se mit à chanter
On entendait les mouches voler
Seul Cap
de sucre
les chassait
Quel beau cortège on avait fait
Le Taillero photographiait
Taxi les accompagnait
Chez Marizot
qui attendait
Le Pâtissier avait fabriqué
La plus belle des pièces montées
La Djeromina posait les dragées
Que la Politchina
lui avait données
Et on chantait c'est la Bombe atomique
La Cucaratcha et Mariquitta la Pela
Fina de Bebous regardait
La Bocca torta qui se tortillait
Gorione s'impatientait
« Une limonica por Dios
Cabane lui avait donné
Une petite pièce de monnaie
La Figuette et Quiquette
prenaient le chemin de la vie