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Ici des récits et des photos de la famille Autuoro de Mers-el-Kébir originaire de Procida
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Georgette Jegou Autuoro - Saga de sa famille
Marie-France Autuoro et Francis Gérard - Photos
Jean-Louis Autuoro - Photos
3 cousins
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Arbre généalogique succinct (MeK = Mers-el-Kébir)
Francesco Antonio 1810 Procida - 1893 Procida X époux de Nunciata Ambrosino
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Famille Autuoro
Ce texte écrit par Georgette l'a été en souvenir de sa mère Germaine Autuoro.
C’est en Italie du Sud que le Vent de l’Histoire a commencé son œuvre de dispersion de la famille.
Dans la décennie 1860 – 1870, il règne dans l’Italie du Sud un climat d’anarchie, de misère et de troubles. L’unification de l’Italie a accentué l’écart entre la prospérité du Nord et la stagnation voire le recul économique du Sud. Le royaume de Naples présente les caractères économiques et sociaux les plus arriérés. Pour Domenico Autuoro et beaucoup d’autres Procidiens, l’espoir d’une vie meilleure réside dans l’exil.
Au même moment, l’Algérie attire. La présence française garantit des conditions de sécurité inconnues jusqu’ alors et il semble désormais acquis que les Français s’installent pour longtemps. C’est l’époque des grands travaux et de la viticulture où, à côté des pêcheurs, des dockers et des charpentiers de marine, les marchands, les terrassiers, les tonneliers trouvent à s’employer. Ce sont là les principaux métiers exercés par les Italiens qui s’installent en Oranie.
Les pêcheurs de Procida connaissent bien la côte d’Afrique du Nord puisqu’ils pratiquent la pêche du corail jusque dans la Province d’Oran, sur les bancs qui s’étendent du Cap Ferret au Rio Salado.
Ces hommes venaient en pêche saisonnière sur les rivages de la Marsa (ancien nom de Mers el-kébir) pour pêcher le corail qu’ils vendaient aux marchands israélites d’Oran. Ils pêchaient aussi du poisson, le salaient et le séchaient pour le ramener à Procida. Ils naviguaient sur des petites barques à voile et à rame. Venant de Procida, Ile en face de Naples, il faut imaginer les tempêtes subites de la Méditerranée, les brigands qui sévissaient dans ces eaux. La Baie de la Marsa qui permettait de s’abriter en cas de tempête était alors un repaire de pirates.
Autour des années 1850 des pécheurs Procidans s’établissent définitivement à la Marsa au pied du fort .L’armée française est en Algérie, les lieux sont plus sécurisés.
Domenico AUTUORO, le 3ème enfant d’une famille qui en comptera 7, quitte définitivement Procida. Quand ? Comment ? Avec qui ? Comment se sont passés les adieux à la famille et aux amis de la « Corricella » le quartier des pêcheurs, aux voisins de la via Marina Sancio Cattolico N°9 où il résidait ? Comment s’est passé le voyage vers les côtes d’Afrique du Nord ? Que dire de l’accueil et de l’installation à Mers El Kébir ?. La transmission orale, de génération à génération, ne s’est pas faite ou s’est interrompue au moment de l’exil. Le fil est coupé.
Domenico Autuoro est venu sans ses parents à Mers el Kébir.
Hypothèse :
peut être mousse sur un bateau ?
A 8ans d’après une information orale d’un petit fils de Domenico (Jean-Louis Autuoro arrière petit fils de Gennaro) ?
C’était le 3ème enfant, peut être a t‘il été débarqué parce qu’il était malade et est Il resté avec des amis de ses parents ?
Depuis la fête de la St Michel à La-Ciotat, nous savons qu’il est arrivé non pas à 8 ans mais à 18 ans avec un ami du même age, enrôlés sur un bateau de primeurs.
Nous savons officiellement qu’il est né le 12 Janvier1843 à Procida (extrait d’acte de naissance de Procida).
A partir de 1866, la chute des prix du corail entraîne le déclin de ce type de pêche qui disparaît assez rapidement. « I pescatori di pesca » (les pêcheurs de poissons) prennent la relève.
« L’importance d’Oran repose encore sur le port, qui est à Mers El Kébir, éloigné de 5 milles par mer et de 1 h ¾ de marche par terre ». Mers El Kébir, cet ancien nid de corsaires musulmans, où les plus grands vaisseaux peuvent mouiller en toute sûreté à l’abri des vents, est en voie de devenir une base navale de premier ordre.
Les Procidiens s’y installent ou se dispersent sur le littoral oranais (Arzew, Béni Saf, Mostaganem, Nemours…). Ils viennent s’ajouter aux centaines de Procidiens qui s’étaient installés, dès 1845, à
Mers El Kébir dans des cabanes accrochées au littoral. Les Italiens représentent l’élément européen le plus important après les Espagnols mais dans le port de Mers El Kébir, les pêcheurs italiens sont plus nombreux que les Espagnols.
Domenico se marie à Mers El Kébir le Lundi 5 Avril 1869 avec Maria Carmela ESPOSITO DI PONZILLOTO, elle aussi née à Procida le 07 Août 1852 et dont les parents se sont installés au pied du fort.
De leur union naîtront 13 enfants.
Ce jour-là, ils s’unissent dans un vieux magasin aménagé en église, dédiée dès 1843 à Notre Dame de Bon Secours (1).
Nous n’avons pas trouvé trace du passage à Mers el Kébir des parents de Domenico, Francesco Autuoro et Nunciata Maria née Ambrosino.
La loi de 1889 sur la naturalisation automatique achèvera de fixer et de faire entrer dans la nationalité française la plus grande partie de cette population.
La naturalisation ne changea pas grand-chose quant aux moeurs, aux traditions. Groupes et sous groupes s’entremêlaient et on serait tenté d’en définir autant qu’il y avait de familles. Les coutumes et les traditions étaient liées à la mer et à la pêche.
Ceux qui s’installaient avec leur famille construisaient des petites cabanes (2à 3 pièces).Ils gardaient des liens avec Procida où ils commandaient les pièces de rechange des bateaux,les filets etc …et informaient leur famille, leur amis, des conditions de vie à Kébir .Ils logeaient chez eux les nouveaux arrivants, le temps qu’ils construisent leur propre petite cabane.
Ils mangeaient dans une marmite commune placée au centre de la table.
Les hommes vivaient dans le bateau de pêche y couchaient tous les soirs de la semaine sauf le samedi soir. Le dimanche matin grande toilette, rasés, habillés (linges du dimanche) ils se rendaient en famille à la messe, dans un vieux magasin appelée la fabrique aménagé en église. La nouvelle église ne sera construite qu’en 1878 avec comme Saint patron Saint Michel.
La vie était rude, très difficile durant des périodes de misère où seule la foi donnait la force de continuer. La joie aussi était présente, cette joie des gens simples :
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Les grandes cérémonies et les fêtes religieuses rythmaient la vie du village. La fête de la Saint Michel, protecteur des pêcheurs de Mers El Kébir, attirait les Procidiens de la région, parents, amis, curieux. La statue de St Michel, portée par les « fratielli » (2) qui avaient fière allure revêtus de la longue robe blanche et de la mosette bleue, passait au milieu de cette foule qui chantait les cantiques de là-bas : le « Sancte Michael Archangele protector », le « Te Splendor », le cantique « A Toi notre reconnaissance »…
Les mots sont impuissants à traduire l’atmosphère, la joie, la passion. « Ceux qui n’y ont pas assisté ne peuvent pas comprendre ». C’était la bonne vie ! C’était hier.
Il y avait une reconnaissance de la compétence, du savoir faire, du savoir être.
Le vouvoiement était d’usage même entre mari et femme
La politesse, le savoir vivre étaient la base d’une éducation sévère mais compensée par l’affection des parents et un grand sens de la famille
Les enfants ne devaient pas écouter les conversations des parents ni les interrompre sans y avoir été autorisés
Le choix d’une femme
Le jeune homme s’adressait à sa mère pour l’informer de son penchant. Avec la jeune fille, seuls quelques regards s’étaient échangés. La mère après avoir approuvé le choix s’adressait
à la mère ou la tante de la jeune fille. Si la réponse était « ma fille est trop jeune pour se marier » cela correspondait à un refus. Aucune autre tentative ne devait être faite c’était une question d’honneur. Dans le cas contraire, la demande officielle était alors faite par le père
accompagné de son fils. La cour pouvait commencer sous la surveillance d’un tiers. Après un certain temps nécessaire pour se connaître (plus ou moins long selon le souhait des parents ou pour s’informer de l’honorabilité de la famille, des ressources et de l’installation du jeune couple), les fiançailles officielles étaient annoncés et famille et amis se réunissaient pour fêter l’événement.
Le trousseau de la jeune fille était commencé très tôt vers l’âge de 10ans et patiemment brodés. La coutume voulait qu’il soit montré à la famille et aux amis les jours précédents le mariage. Pour cela les broderies étaient mises en valeur et les piles de linge étaient agrémentées de rubans
Les jours précédents le mariage, les femmes (famille de la mariée, préparaient toutes sortes de gâteaux qu’elles cuisaient directement chez le boulanger. De nos jours, on retrouve encore à Procida, sur le port, une pâtisserie qui vend de tout petits ronds à la pâte d’amandes sur lesquels elles ajoutaient des cerises ou autres fruits confits. Les traditions culinaires ne se perdent pas.
Les médecins
Des rebouteux, hommes ou femmes qui avaient des connaissances en plantes, des savoirs faire hérités de leur parents ou des dons souvent liés à la religion. Pour des maladies ou accident grave ils allaient à Oran vers les médecins militaires. Je n’ai pas trouvé trace de la 1ere installation d’un médecin à Mers el Kébir.
Les pécheurs de l’époque portent « une capote de grosse laine brune qu’ils jettent l’hiver sur leurs épaules, les larges manches pendent à côté des bras nus .Leur capuchon rejeté en arrière ou ramené sur le front abrite leur tête contre la pluie et le froid » (Abbé L.Charles Aperçu historique Oran Heintz édition 1911)
Nos grands- parents et arrières grands- parents ne parlaient jamais de leurs origines.
Pourquoi ?
Par émotion, tristesse, nostalgie, éloignement de la famille ? Oui, sans doute. Beaucoup parmi nous savent depuis 1962 ce que représente un exil, un départ définitif de la terre natale, un éclatement des groupes d’amis, un éparpillement de la famille, un pays nouveau pas forcément accueillant.
Mais ils avaient une raison dont nous pouvons être fières. « Ils étaient arrivés ,chassés par les dures conditions d’existence de leur île d’origine, Procida,conséquence de la malaria,de la forte densité kilométrique,des latifundia,du phylloxéra et également du développement de la navigation à vapeur qui jette 5000 marins, charpentiers et calefatiers dans l’émigration en Oranie . Ils ne parlaient pas français. Ils étaient pauvres et illettrés.
Au début, l’administration française éprouve quelques défiances à leur égard mais elle reconnaît très vite leur qualité de ténacité et énergie. Ils obtiennent rapidement la nationalité française soit par naturalisation volontaire, soit enfant d’émigrés nés en Algérie, loi de 1889.
Ils étaient reconnaissants envers La France d’avoir été acceptés. Fières d’être français ils voulaient que leurs enfants et petits enfants s’intègrent très rapidement, fréquentent les écoles réussissent leurs études et s’élèvent dans la société française. Selon l’expression consacrée, ils devaient devenir quelqu’un
Ils ne parlaient donc jamais en procidan et n’évoquaient jamais leurs souvenirs devant les enfants. Mais ils ont inculqué à leurs descendants cette fierté d’être français et cet amour de la Mère Patrie.
« Marins endurants et tenaces réputés pour leur expérience des choses de la mer et leur habileté manœuvrière….. »
Ils ont une évolution sociale rapide si l’on considère qu’ils provenaient de la partie la plus misérable et la plus arriérée de l’Italie. Ils sont aidés par le fait que les militaires français installés à Oran sont nombreux et ont besoin de poissons pour se nourrir.
« le pêcheur prochidan d’Oranie actuel est généralement travailleur,souvent intelligent,pas plus ignorant que dans d’autres corps de métier…il est insouciant ,comme tous les gens de mer, réaliste, disons égoïste comme tous les pécheurs et bien d’autres » (Novella Administrateur principal de l’inscription maritime 1918)
« Les pêcheurs sont pauvres mais sobres, gais, vifs, enjoués, économes, serviables, hospitaliers…leur langue au riche vocabulaire offre une certaine saveur par sa syntaxe originale…Ils constituent un élément sympathique de braves gens aimant leur métier » Robert Thintoin archiviste en chef d’Oran conservateur du musée Demaeght
« Très croyants ils n’hésitent jamais devant le luxe d’offrir à leurs anciens une concession à perpétuité au cimetière de Mers el Kebir »
« Très religieux, ils suivent la procession de la fête Dieu en Juin et celle de St Michel le 29 Septembre où ils sont fiers de porter à dos d’homme(les fradels) la statue qu’ils ont payée de leur denier en 1884. » Les enfants sont au centre souvent habillés en saints ou anges.
La confrérie de St Michel perpétue la célébration de la fête de St Michel, importée de Procida, à Mers el kébir puis à La Ciotat dans les Bouches du Rhône, le dernier dimanche de Septembre. La chorale religieuse, malgré l’éclatement des familles, anime encore de nos jours cette fête. Les voix de basse des descendants de Procidan, se mêlant à celles des soprani, descendantes « d’enfants de Marie », retrouvent les chants de leurs ancêtres dans une harmonie qui provoque dans l’assemblée une grande émotion.
Dans les récits auto biographiques il est précisé que lors des dures et parfois longues périodes où les pêcheurs revenaient sans poissons, ils organisaient une procession pour demander l’aide de Dieu et de St Michel. Tous les pêcheurs s’y associaient. Les auteurs parlent ensuite de pêche miraculeuse.
Puis, le vent de l’histoire s’est mis de nouveau à souffler
Nous sommes au début des années 60 (Je veux dire 1960). Un siècle plus tard, les descendants de Domenico sont contraints de quitter leur village. Est-ce la misère qui les pousse à partir ? Est ce la recherche d’une vie meilleure ailleurs ? Non. Le courage, la volonté, une vie de travail, la foi ont façonné un nid douillet où il fait bon vivre.
Si l’exil avait représenté pour Domenico AUTUORO l’espoir d’une vie meilleure, un siècle plus tard, pour ses descendants, l’exode s’impose à la proclamation de l’indépendance de l’Algérie, surtout après le 5 Juillet 1962, journée au cours de laquelle des milliers de français ont été enlevés dans les rues d’Oran (3).
Dès le mois d’août 1962, Louis et Georges AUTUORO, à bord de leurs bateaux chargés de tout ce qui pouvait être sauvé, entreprennent la traversée de la méditerranée vers la France, via l’Espagne. Les autres suivront jusqu’en 1972, année du départ du dernier du Clan.
C’est à nouveau la dispersion. C’est une autre histoire.
Là-bas, en Algérie, seules les tombes de nos Anciens attestent du passage des AUTUORO sur cette terre d’Afrique du Nord. Dans le petit cimetière de Mers El Kébir, ces tombes, désormais sans fleurs, côtoient celles des mille trois cents marins français tombés les 3 et 6 Juillet 1940.
Il convient de rappeler les tragiques évènements du 3 Juillet 1940. Ce jour là, la flotte anglaise croisant au large de Mers El Kébir ouvre le feu sur le port où sont amarrés les navires de la flotte française, pour la plupart désarmés. (4)
Nos Anciens assistent médusés, terrorisés, impuissants au carnage qui se répétera encore le 6 Juillet. Certains d’entre eux ont pris part aux opérations de sauvetage des équipages.
oooOOOooo
(1) L’église mise en chantier en 1874 sera achevée en 1878.
(2) Les pêcheurs italiens étaient regroupés en confréries. Les membres des Confréries étaient appelés « Fratielli » déformation de fratelli (Frère en italien).
(3) « L’AGONIE d’ORAN » tomes 1 – 2 et 3. Aujourd’hui, plus de 40 ans après, ils sont toujours portés disparus. Charles De Gaulle (Allocution du 29 Janvier 1960) 2
(4) « Mers El Kébir » Capitaine de Vaisseau Albert Villiez de l’Académie de Marine
Bibliographie
Titres |
Auteur |
Editions |
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MERS EL KEBIR « Le Grand Port »
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Robert TINTHOIN Docteur ès Lettres Conservateur du Musée d’Oran |
Imprimerie Heintz Frères |
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MERS EL KEBIR « Le Grand Port » Un Haut lieu prédestiné |
Janvier FERRARA Maire de Mers El Kébir |
Images |
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Adieu Mers El Kébir (Roman) |
François SUCCOIA |
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MERS EL KEBIR Juillet 1940 |
Capitaine de Vaisseau Albert VULLIEZ de l’Académie de Marine |
FAMOT |
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Les Italiens en Algérie 1830 - 1960 |
Gérard CRESPO Professeur d’Histoire/Géographie) |
Jacques GANDINI |
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ORAN |
William ZAOUI |
L’armattan |
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ORAN Collection du Centenaire de l’Algérie 1830 – 1930
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René LESPES Docteur ès Lettres |
Paris Félix ALCAN 1938 |
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ORAN |
R. GOOSSENS |
Diffusion F.D Toulouse |
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Le Monde et son Histoire Tome VIII Les Révolutions Européennes |
L. BERGERON Maître Assistant Histoire Ecole Normale Supérieure |
BORDAS |
L’Agonie d’Oran ( 5 Juillet 1962) Tomes 1 – 2 – 3 Geneviève de TERNANT Jacques GANDINI
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Marie-France Autuoro née en 1944 (et Francis Gérard)
Photo A - Marie-France Autuoro née en 1944
31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | 38 | ||
21 | 22 | 23 Marie Jeanne De Belem | 24 Marie Antoinette Gimenez | 25 | 26 Marcelle Sanchez | 27 | 28 Lucette Emanuel | 29 | 30 |
11 Melle Lopez | 12 Marcelle Pomares | 13 | 14 Jeanine Lopez | 15 Marie Thérèse Llorens | 16 | 17 Marie-France Autuoro | 18 Monique Piro | 19 | 20 |
1 Marcelle Bussen | 2 | 3 Roselyne Garcia | 4 Marie Josée Cozien | 5 Huguette Chouat | 6 Josette Font | 7 | 8 Franceline Schiano di Ferruzzo | 9 Sylviane Ascencio | 10 |
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Photo B - Marie-France Autuoro née en 1944
39 | 40 | 41 | 42 Marie Thérèse Piro | 43 | 44 | 45 | 46 | 47 | ||
28 Mme Leclerc | 29 | 30 | 31 Antoinette Lopez | 32 Lucette Emanuel | 33 Marie Jeanne Tormos | 34 | 35 | 36 | 37 | 38 |
18 | 19 Marie-France Autuoro | 20 | 21 Lucette Ferrara | 22 Monique Piro | 23 Marie Thérèse Llorens | 24 Nadine Perez | 25 | 26 | 27 | |
8 Lucette Constance Ferrara | 9 Franceline Schiano di Ferruzzo | 10 Marie Antoinette Gimenez | 11 Francine Garguilo | 12 Josette Font | 13 Pierrette François | 14 Paulette Lucas | 15 Sylviane Ascencio | 16 Jeanine Lopez | 17 Josette Scotto | |
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 |
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Photo C - Marie-France Autuoro née en 1944
33 | 34 | 35 | 36 Henriette Mas | 37 | 38 | 39 | |||
26 Eva Calatayud | 27 Josette Perez | 28 Huguette Algarra | 29 | 30 | 31 | 32 Yvette Soler | |||
16 | 17 Jocelyne Garijo | 18 Marie Thérèse Robinat | 19 Annie Pichoud | 20 | 21 Josette Font | 22 | 23 Gaby Perez | 24 | 25 |
8 | 9 | 10 Hélène Ferrara | 11 Geneviève Robin | 12 Maryse scotto Lomassese | 13 | 14 Monique Beulaygue | 15 | ||
1 Marie France Rosique | 2 Marie-France Autuoro | 3 | 4 Francine Garguilo | 5 Monique Piro | 6 Marie Thérèse Algarra | 7 Alice Costa |
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Photo D - (kebir 1) - classe de Pierette Autuoro née en 1931
40 | 41 | 42 | 43 | 44 Thérèse Botella | 45 | ||||||
32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | 38 | 39 | ||||
24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | ||||
12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 Pierrette Autuoro | 23 |
1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 | 11 |
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Photo E - (kebir 2) - classe de Pierette Autuoro née en 1931
37 | 38 | 39 | 40 | 41 | 42 | 43 | 44 | 45 | 46 | 47 | 48 | |
24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 |
10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 23 |
1 | 2 Pierrette Autuoro | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |
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Photo F - (kebir 3) - classe de Marie-France Autuoro née en 1944
38 | 39 Francine Garguilo | 40 Antoinette Lopez | 41 Marie Thérèse Llorens | 42 | 43 Francine Loddo | 44 Suzanne Onetto | 45 Marie France Autuoro | 46 René Nasone | 47 |
28 | 29 Antoine Ascencio | 30 Joseph Ruiz | 31 Josette Font | 32 | 33 Sylvaine Ascencio | 34 | 35 Nicole Mouly | 36 | 37 Francis Ferrandis |
18 | 19 Marie Antoinette Gimenez | 20 Lucie Garguilo | 21 Marcelle Sanchez | 22 Marie Jeanne Gimenez | 23 Lydie Sanchez | 24 Lucette Emanuel | 25 Jeannot Lopez | 26 Louis Scotto di Uccio | 27 |
9 Gérard Lubrano di Sbaraglione | 10 Christiane Ascencio | 11 Constance Ferrara | 12 Marie Rose Illam | 13 Juliette Massuchetti | 14 Andrée Berruezo | 15 Joséphine Rueda | 16 Lucien Pugliese | 17 César Timboni | |
1 | 2 | 3 Vincent Verdu | 4 Petit Jean Longobardo | 5 Jean Louis Autuoro | 6 | 7 Jean Aniel Scotto di Vettimo | 8 |
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Photo G - (kebir 4) - classe de Francine Soria née vers 1944
25 Michelle Scotto d'Apollonia | 26 Mireille Pastor | 27 Francine Soria | 28 Henriette Mas | 29 Claudette Ruiz | 30 | 31 Francine Botella | 32 Juliette Scotto d'Apollonia | 33 |
17 Odette Franck | 18 Marie Rose Pugliese | 19 Gaby Longobardo | 20 Geneviève Robin | 21 Isabelle De Gregorio | 22 Marie Rose Ascencio | 23 Christiane Moreno | 24 | |
9 | 10 Jacqueline Martinez | 11 Ginette Martinez | 12 Nicole Munoz | 13 Antoinette Villegas | 14 | 15 Andrée Garguilo | 16 | |
1 | 2 Anne Marie Lopez | 3 Monique Piro | 4 Monique Costa | 5 Anne Marie Sanchez | 6 Marie Jeanne De Belem | 7 Marinette Burle | 8 |
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Photo H - Joelle (1955) et Brigitte (1960) Darsaud filles de Pierrette Autuoro avec deux petits garçons ?
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Kébiriens sur la place du village
1 Louis Autuoro | 2 Dominique Riccio | 3 |
4 Djeni ? | 5 Marcel Decimo | 6 ? Proto |
7 ? Acciaro | 8 Lucien Costa "Lulu" | 9 |
10 | 11 | 12 ? Proto |
13 | 14 | 15 |
16 | 17 | 18 |
19 | 20 | 21 |
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Kébiriens au stade de La Marsa
1 Jean Louis Autuoro | 2 Louis Autuoro | 3 Louis Esposito |
4 Janvier Proto | 5 Pierre Jegou | 6 Sauveur Carandante |
7 | 8 | 9 |
10 | 11 | 12 |
13 Cayetano Gaillardo "Tano" | 14 Joseph Gaillardo "Pepico" | 15 ? Anselme (Charles ?) |
16 | 17 Marinou Ferrara |
Juste au dessus de Marinou Ferrara : Elise Costagliola Di Polidoro épouse François Di Gregorio
Entre le 13 et le 14, dont on ne voit que haut du visage c'est René Gaillardo
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Noël des enfants de pêcheurs 1
1 Janvier Proto | 2 Mr Pilven administrateur | 3 Mr Cheminaud Adjoint au maire | 4 Jean-Louis Autuoro |
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Noël des enfants de pêcheurs 2
1 Janvier Proto | 2 Marcel (de Patica) Longobardo | 3 Louis Autuoro |
4 François Proto | 5 | 6 Jean-Louis Autuoro |
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Noël des enfants de pêcheurs 3
1 Mr Pilven | 2 Mr Cheminaud | 3 Louis Autuoro | 4 François Proto |
5 | 6 | 7 Paulette Scotto Lomassesse | 8 Gaby Scotto Lomassesse |
9 | 10 | 11 | 12 |
13 | 14 | 15 Nicolas Lubrano Lavadera | 16 soeur Lubrano Lavadera |
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Saint-Michel place du marché (Soeur Élise) de Mers-el-Kébir
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